Comment le système de points de 2025 changerait l’histoire de la F1
En 75 ans d’histoire, la Formule 1 a profondément évolué – et l’un des changements les plus marquants concerne son système de points. Autrefois, seuls les cinq premiers marquaient des points ; aujourd’hui, les dix premiers sont récompensés. Cette évolution a sans cesse redéfini la manière dont les titres mondiaux sont remportés.
Mais que se serait-il passé si le système actuel – 25 points pour une victoire et 1 point pour la dixième place – avait été appliqué depuis 1950 ? À quoi ressemblerait le palmarès des légendes de la F1 ?
Une équipe d’analystes a recalculé toutes les saisons en utilisant la grille moderne. Le résultat : une relecture fascinante de l’histoire du sport automobile, où certaines icônes gagnent des titres supplémentaires, d’autres en perdent, et où de nouveaux champions du monde apparaissent là où on ne les attendait pas.
Nino Farina – 1 (système 2025) / 1 (réel)
Le tout premier champion du monde de Formule 1, en 1950, conserve son titre même avec le barème actuel. La constance et la domination de Farina cette année-là suffisent à faire de lui le numéro 1 dans les deux systèmes.
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Mike Hawthorn – 1 / 1
Le Britannique, premier champion du monde de son pays en 1958, garderait sa seule couronne. Sa victoire serrée face à Stirling Moss resterait inchangée avec le système de points moderne.
Phil Hill – 1 / 1
Le champion américain de 1961 conserverait également son unique titre. Ses performances solides en début de saison lui assureraient encore la victoire finale aujourd’hui.
Mika Häkkinen – 1 / 2
Le « Flying Finn » perdrait un titre avec le barème actuel. La saison 1999, qu’il avait remportée de peu, reviendrait cette fois à Eddie Irvine, ne lui laissant que son triomphe de 1998.
Alan Jones – 1 / 1
Le titre mondial de 1980 de l’Australien resterait inchangé. Sa supériorité cette année-là lui garantirait encore facilement la couronne sous le système de 2025.
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Jenson Button – 1 / 1
La saison féerique 2009 de Button avec Brawn GP demeurerait intacte. Sa série de victoires en début d’année lui assurerait le titre, quel que soit le système de points.
Jochen Rindt – 1 / 1
Le seul champion du monde à titre posthume de la F1 garderait sa couronne de 1970. Même avec la nouvelle grille, son avance avant le tragique accident de Monza lui suffirait.
Mario Andretti – 1 / 1
Le héros américain de 1978 conserverait également son titre. Sa domination avec Lotus aurait porté ses fruits dans n’importe quelle ère de la Formule 1.
Jody Scheckter – 1 / 1
Le seul champion sud-africain garderait lui aussi sa victoire de 1979. Malgré les hauts et bas de Ferrari, le système 2025 ne changerait rien à son exploit.
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Nico Rosberg – 1 / 1
Le champion du monde 2016 resterait un vainqueur unique. Son mince avantage sur Hamilton serait le même avec la répartition des points actuelle.
Nigel Mansell – 1 / 1
La saison 1992, marquée par la domination absolue de Mansell, ne changerait pas d’un iota. Aucun système de points n’aurait pu lui ôter ce triomphe.
Denny Hulme – 1 / 1
Le champion 1967 conserverait son unique couronne. Sa régularité et ses nombreux podiums lui assureraient toujours le titre avec la grille moderne.
Keke Rosberg – 1 / 1
La saison 1982, aussi imprévisible que mouvementée, verrait toujours Rosberg sacré champion. Sa constance reste récompensée, même en 2025.
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Eddie Irvine – 1 / 0
La grande surprise ! Avec le système 2025, Irvine deviendrait champion du monde. Sa courte défaite de 1999 se transformerait en victoire, la répartition des points jouant cette fois en sa faveur contre Häkkinen.
Kimi Räikkönen – 1 / 1
« Iceman » resterait le champion 2007. Le duel acharné avec Hamilton et Alonso se conclurait toujours par un succès du Finlandais.
Alberto Ascari – 2 / 2
La première grande légende de Ferrari conserverait ses deux titres du début des années 1950. Sa domination reste intemporelle, peu importe le système de notation.
Jim Clark – 2 / 2
La précision et le talent naturel de Clark dans les années 1960 lui assureraient encore deux championnats du monde. Aucune modification de règles ne pourrait diminuer sa stature.
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Emerson Fittipaldi – 2 / 2
Le Brésilien resterait double champion. Ses titres de 1972 et 1974 témoignent d’une même régularité et d’un même sens de la course, quelle que soit l’époque.
Damon Hill – 2 / 1
Hill gagnerait un titre supplémentaire. Avec le barème de 2025, il aurait remporté non seulement la saison 1996, mais aussi celle de 1994 face à Schumacher.
Nelson Piquet – 2 / 3
Le triple champion brésilien perdrait une couronne. Sa victoire de 1983 reviendrait à Alain Prost selon les calculs modernes, le Français finissant légèrement devant lui.
Ayrton Senna – 2 (système 2025) / 3 (réel)
Le palmarès légendaire de Senna serait légèrement différent avec le système de points actuel. Le triple champion brésilien perdrait un de ses titres, celui de 1988, remporté cette fois par Alain Prost selon le nouveau calcul.
Fernando Alonso – 2 / 2
Les deux titres consécutifs d’Alonso, en 2005 et 2006, resteraient inchangés. Sa période dorée chez Renault demeure un modèle de précision, de sang-froid et de régularité, quelle que soit l’ère des points.
Jack Brabham – 3 / 3
Le pionnier australien conserverait ses trois titres mondiaux. Véritable légende, Brabham, à la fois pilote et constructeur, aurait marqué l’histoire de la même manière avec le système de 2025.
Graham Hill – 3 / 2
Le seul homme à avoir remporté la Triple Couronne du sport automobile obtiendrait un titre mondial supplémentaire. La saison 1964, qu’il avait perdue de justesse face à John Surtees, lui reviendrait dans la version recalculée.
Niki Lauda – 3 / 3
Les trois titres du champion autrichien resteraient intacts. Sa constance remarquable dans les années 1970 lui aurait même valu trois titres consécutifs selon la nouvelle répartition des points – preuve de son incroyable résilience.
Jackie Stewart – 3 / 3
Le « Flying Scot » conserverait lui aussi ses trois couronnes. Sa domination des années 1969 à 1973 incarne toujours l’efficacité et l’élégance, quel que soit le système de notation.
Max Verstappen – 4 / 4
Le Néerlandais garderait ses quatre titres consécutifs (2021–2024). Sa suprématie avec Red Bull s’adapte parfaitement à toute formule de points – un témoignage clair de son ère de domination.
Sebastian Vettel – 4 / 4
Les quatre titres de Vettel avec Red Bull, entre 2010 et 2013, resteraient inchangés. Le système de 2025 reflète parfaitement sa domination totale au début des années 2010, une période toujours aussi marquante.
Juan Manuel Fangio – 5 / 5
L’Argentin mythique ne perdrait rien de sa grandeur. Ses cinq championnats, remportés avec quatre écuries différentes, démontrent que son contrôle et sa précision resteraient inégalés, peu importe l’époque.
Michael Schumacher – 7 (hors disqualification 1997) / 7
Le record de Schumacher de sept titres demeurerait intact, bien qu’il aurait perdu celui de 1994 face à Damon Hill selon la grille moderne. En revanche, en 1997, il aurait surpassé Villeneuve en points – s’il n’avait pas été disqualifié.
Alain Prost – 7 / 4
Le grand gagnant de cette relecture de l’histoire : Prost passerait de quatre à sept titres mondiaux. Les saisons 1983, 1984 et 1988 lui reviendraient, le plaçant à égalité avec Schumacher et Hamilton au sommet du classement historique.
Lewis Hamilton – 7 / 7
La carrière d’Hamilton resterait parfaite. Ses sept titres seraient inchangés, confirmant une trajectoire faite de constance, de vitesse et d’endurance sans équivalent dans l’ère hybride moderne.
