L’émouvant adieu de Lewis Hamilton à Roscoe et sa nouvelle énergie à Singapour
Lewis Hamilton arrive à Singapour avec plus qu’une combinaison et un casque. Quelques jours avant le Grand Prix, le septuple champion du monde a perdu Roscoe, son fidèle bulldog, compagnon de route depuis plus d’une décennie. Ce chien n’était pas seulement son animal de compagnie, il était un membre à part entière du paddock – un symbole de tendresse dans un monde de performance. Alors que les lumières de Marina Bay s’allument, Hamilton s’apprête à courir avec un cœur lourd mais rempli d’amour, de souvenirs et d’espoir.
Un adieu discret avant un week-end chargé

Hamilton a révélé que Roscoe s’était éteint dans ses bras après avoir été plongé dans un coma médical. Le pilote britannique avait choisi de renoncer à une séance d’essais de pneus avec Ferrari pour rester auprès de lui. Ce geste en dit long : pour Hamilton, Roscoe était bien plus qu’un chien – il était une ancre émotionnelle dans une vie à 300 km/h.
Une vraie vedette du paddock

Depuis son adoption en 2013, Roscoe s’était imposé comme une figure incontournable de la F1. Avec ses lunettes de soleil, son pas calme et son compte Instagram, il était adoré par les fans. Il a même assisté à la victoire de Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne 2024, marquant la fin d’une longue période sans victoire. Roscoe était un compagnon fidèle, dans les bons comme dans les mauvais jours.
Une vague de soutien mondiale

Les messages de soutien n’ont pas tardé à affluer. “C’est bouleversant de voir combien Roscoe a touché les gens”, a confié Hamilton à Singapour. “Les mots de réconfort que j’ai reçus m’ont vraiment porté.” Il a partagé une phrase qui résonne profondément en lui : “Le deuil est le dernier acte de l’amour.”
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Une douleur partagée, une humanité retrouvée

Hamilton n’est pas seul dans sa peine : sa mère a aussi perdu son chien cet été, et un ami proche en septembre. Ces expériences partagées l’ont amené à réfléchir à l’importance du lien affectif. “Il faut se dire chaque jour que la douleur s’estompera peu à peu,” a-t-il déclaré, avec une sincérité rare dans le monde de la compétition.
Ce que Roscoe lui a appris sur l’humanité

Le pilote britannique a élargi sa réflexion au monde actuel : “Il y a tellement de conflits, de divisions, d’inégalités.” Mais il a été frappé par la compassion reçue depuis la disparition de Roscoe. “Cela me donne de l’espoir pour l’humanité.” Pour lui, Roscoe représentait bien plus qu’un chien – il incarnait un rappel constant de la bonté humaine.
Un retour au volant, animé d’un nouvel élan

Après un week-end difficile à Bakou, où il a terminé huitième, Hamilton se sent mieux dans la voiture. À Zandvoort et Monza, il s’est rapproché des performances de son coéquipier Charles Leclerc. Et maintenant, il arrive sur un circuit qu’il affectionne tout particulièrement – avec quatre victoires passées à Singapour – prêt à transformer sa peine en puissance.
Pourquoi Singapour pourrait sourire à Ferrari

Le tracé urbain de Marina Bay exige de l’adhérence et de la précision, des qualités qui pourraient bien convenir à la monoplace Ferrari. Leclerc a d’ailleurs décroché la seule pole position de l’équipe cette saison sur un circuit similaire, à Budapest. Hamilton est impatient de voir ce que cette voiture peut offrir dans un décor nocturne aussi exigeant.
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Un Grand Prix à forte charge émotionnelle

Ce week-end ne sera pas qu’une simple course pour Lewis Hamilton. Il s’agira de prouver qu’il peut rebondir, de rendre hommage à son fidèle compagnon, et de continuer à avancer malgré la douleur. “Si nous arrivons à bien nous qualifier, nous pouvons viser un très bon résultat”, a-t-il affirmé avec détermination.
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