Pourquoi le Ballon d’Or 2026 pourrait être décidé par la Coupe du monde

décembre 23, 2025 Oliver Obel

Le Ballon d’Or 2025 vient tout juste d’être décerné. Et déjà, le prochain débat est lancé.

L’histoire invite à la patience. Si la performance en club reste le socle des votes du Ballon d’Or, les grands tournois ont souvent le dernier mot dans les courses serrées. Avec la Coupe du monde 2026 prévue en Amérique du Nord, son influence devrait surpasser même les campagnes de clubs les plus dominantes.

Cette perspective façonne déjà les premières réflexions autour du prochain trophée, selon GIVEMESPORT, qui souligne comment le succès international peut faire pencher la balance entre des joueurs aux parcours similaires en club.

Un rappel récent de la vitesse à laquelle les récits évoluent

Le résultat de cette année en est un parfait exemple. Ousmane Dembélé a remporté le trophée après avoir mené le Paris Saint-Germain à un triplé historique, conclu par le tout premier titre de Ligue des champions du club.

Peu d’analystes le considéraient comme un favori. Son ascension illustre un schéma récurrent dans l’histoire du Ballon d’Or : les moments clés priment souvent sur la régularité, surtout lorsqu’ils surviennent sous pression maximale.

Les premiers favoris

Kylian Mbappé s’impose comme le candidat le plus complet. Au Real Madrid, il allie efficacité offensive de haut niveau et parcours européens profonds, tandis que la France reste un prétendant constant au titre mondial. Cette combinaison de domination et de visibilité séduit depuis longtemps les votants.

Le dossier d’Erling Haaland est plus simple : il marque sans relâche. Avec Manchester City, il redéfinit les standards pour les attaquants modernes. Reste la question du contexte. Sans un parcours significatif de la Norvège en Coupe du monde, ses exploits en club risquent une fois de plus de devoir surpasser les récits internationaux, ce que les votants acceptent rarement.

Des prétendants solides aux parcours différents

Pour Harry Kane, tout est une question de timing. Désormais fer de lance du Bayern Munich, le capitaine anglais pourrait enfin voir ses performances individuelles coïncider avec le succès collectif. Le parcours de l’Angleterre au Mondial pourrait déterminer si cette convergence se traduit par une reconnaissance personnelle.

Lamine Yamal suscite un autre type d’intérêt. À seulement 18 ans, l’attaquant du FC Barcelone est déjà devenu un élément clé du jeu offensif de l’Espagne. L’histoire du Ballon d’Or montre que les électeurs réagissent rapidement aux percées générationnelles, à condition qu’elles soient validées sur la scène internationale.

Les outsiders, les spécialistes et les figures familières

Des milieux de terrain comme Declan Rice ou Vitinha restent des outsiders crédibles, mais les précédents sont sévères. Les joueurs hors des rôles offensifs doivent généralement s’appuyer sur un succès collectif écrasant pour compenser le biais de position.

Lionel Messi et Cristiano Ronaldo appartiennent à une catégorie à part. Leur héritage leur assure l’attention, mais non l’avantage. À ce stade, seule une Coupe du monde exceptionnelle pourrait les ramener dans la course pour un trophée qu’ils ont autrefois dominé sans partage.

Un prix façonné par la plus grande scène

Comme le note GIVEMESPORT, les performances de début de saison offrent peu d’indications fiables. Le Ballon d’Or 2026 ne récompensera probablement pas la seule constance.

Il suivra plutôt un scénario bien connu — celui qui a couronné Zinedine Zidane en 1998 et Lionel Messi en 2014 — où la prestation décisive survient au moment où l’audience est la plus large et les enjeux les plus élevés.

Quand ce moment arrivera, la course se resserrera très vite.

Sources : GIVEMESPORT