La tension monte à l’approche du week-end au Qatar pour Verstappen, Norris et Piastri

novembre 26, 2025 Oliver Obel

Norris pensait avoir creusé l’écart après avoir terminé deuxième à Las Vegas dimanche. Mais les deux voitures McLaren ont ensuite été disqualifiées pour une infraction technique liée à une usure excessive du patin sous la voiture une décision qui a annulé son résultat et permis à ses deux plus proches rivaux de revenir dans la course.

Selon le classement de la FIA publié lundi, Norris conserve désormais une avance de 24 points sur Piastri et Verstappen, avec encore 58 points à distribuer entre la course sprint de ce week-end et le Grand Prix de dimanche, avant la finale de la saison à Abou Dabi le 7 décembre.

Des pénalités moteur planent sur la lutte pour le titre

Un facteur important qui pèse sur les trois prétendants est la menace d’une pénalité sur la grille si l’un d’eux est contraint de changer des éléments de son groupe motopropulseur. Selon le règlement actuel, chaque pilote dispose de quatre unités de puissance par saison.

D’après la BBC, les deux pilotes McLaren — ainsi que Verstappen — recevraient automatiquement une pénalité s’ils devaient changer une nouvelle fois de moteur. Verstappen a déjà dépassé son allocation plus tôt cette saison, ce qui lui a valu un départ depuis la voie des stands au Brésil après avoir franchi les limites de plusieurs composants.

Les écuries évitent généralement de dévoiler leurs plans concernant les moteurs ou les boîtes de vitesses à l’avance, et avec seulement deux courses restantes, elles ne devraient accepter une pénalité que si la fiabilité devient une préoccupation majeure.

Les ingénieurs préfèrent généralement purger ces sanctions sur des circuits où les dépassements sont plus faciles ce qui n’est pas le cas au Qatar.

Le Qatar, peu favorable aux remontées

Le tracé de Lusail offre moins d’opportunités de dépassement propres que d’autres circuits de fin de saison. Les organisateurs ont même raccourci l’an dernier la zone DRS sur la ligne droite principale, réduisant encore les chances de progresser depuis l’arrière.

Le Grand Prix de cette année comportera une autre variable : la règle obligatoire des deux arrêts imposée par Pirelli. Chaque train de pneus est limité à un maximum de 25 tours, ce qui signifie qu’aucun pilote ne pourra adopter une stratégie à un seul arrêt lors des 57 tours de course. Cette restriction ne s’appliquera pas à la course sprint de 19 tours samedi.

Dynamique et pression partagées entre les prétendants

Malgré le revers de Las Vegas, Norris reste le favori sur le plan statistique. Il pourrait décrocher son premier titre mondial s’il marque au moins deux points de plus que Piastri et Verstappen ce week-end.

McLaren s’attend également à ce que le retour à des conditions de haute vitesse à Lusail convienne mieux à sa voiture que les températures exceptionnellement basses rencontrées à Las Vegas.

De son côté, Verstappen a relancé ses chances en s’imposant au Nevada et cherchera à combler l’écart au Qatar dans sa quête d’un cinquième titre consécutif — ce qui égalerait un record. Seul Michael Schumacher y est parvenu jusque-là.

Piastri, qui a commencé la saison avec 14 podiums et sept victoires lors des 16 premières manches, espère mettre fin à sa baisse de forme récente et maintenir sa candidature jusqu’à Abou Dabi.

Sources : BBC, Reuters, AP