Combien de temps encore Liverpool pourra-t-il soutenir Arne Slot ?
La victoire du week-end contre West Ham avait apporté un bref soulagement après une série de résultats décevants. Les médias locaux avaient indiqué que Slot comptait s’appuyer en grande partie sur les mêmes joueurs contre Sunderland, espérant que la continuité apporterait une certaine stabilité.
Mais Liverpool n’a jamais trouvé son rythme. De larges pans du public ont soupiré tout au long de la seconde période, chaque offensive prometteuse se terminant en échec. L’égalisation n’est arrivée que lorsque Sunderland a détourné un tir de Florian Wirtz dans ses propres filets en fin de match, et Federico Chiesa a dû dégager le ballon sur sa ligne dans le temps additionnel pour éviter la défaite.
L’ancien défenseur Jamie Carragher, intervenant après le match à la télévision, n’a pas cherché à édulcorer la réalité. Il a qualifié la performance de « très inquiétante », un verdict qui reflétait bien l’atmosphère générale dans le stade.
Un bon départ déjà éclipsé
La première saison de Slot avait été une réussite sous tous les angles. À l’époque, la presse soulignait qu’il avait remporté le championnat tout en guidant le club à travers le choc du départ de Jürgen Klopp une prouesse non négligeable.
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Cette saison est plus difficile à décrypter. Liverpool a beaucoup investi cet été, recrutant Florian Wirtz, Alexander Isak, Milos Kerkez et Jeremie Frimpong dans le cadre d’un virage vers un jeu plus affirmé et porté vers l’avant.
Le projet a montré de belles promesses par instants, mais rarement sur la durée. Plusieurs cadres semblent peiner face aux exigences physiques de la ligue, et la structure défensive — autrefois une marque de fabrique s’est révélée étonnamment fragile.
Les chiffres traduisent ce malaise : quatre victoires en quatorze matchs toutes compétitions confondues, et de longues séquences où l’équipe semble à court d’idées face à des blocs adverses bien en place.
Une pression croissante en coulisses
Il n’est un secret pour personne que les matchs de décembre peuvent orienter le cours d’une saison en Premier League. Au sein du club, les avis divergent. Certains membres du staff estiment que Slot mérite du temps pour que l’équipe trouve ses marques, tandis que d’autres reconnaissent en privé que la situation ne peut plus s’éterniser sans conséquence.
Les supporters, eux aussi, sont partagés. La frustration est palpable, sans pour autant se transformer en révolte ouverte réclamant un changement immédiat. Toutefois, les discussions sur un éventuel successeur ne sont plus réservées aux émissions de radio : elles se sont invitées dans les réunions de direction.
Le nom de Glasner revient sans cesse
Le nom d’Oliver Glasner, actuel entraîneur de Crystal Palace, revient régulièrement comme l’alternative la plus crédible. Des reportages de Reuters et BBC Sport ont mis en avant ses succès à Selhurst Park une victoire en FA Cup, un Community Shield remporté, et une stabilité rarement vue au club.
Son contrat prend fin à la fin de la saison, et il a récemment exprimé son insatisfaction quant au soutien reçu — des déclarations qui ont naturellement alimenté les spéculations sur son avenir.
Des sources proches de Palace assurent qu’il reste engagé pour l’instant, mais plusieurs acteurs autour de Liverpool le considèrent comme une option séduisante en cas de changement de cap.
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Pour l’instant, Slot reste en poste. Mais le match nul contre Sunderland ressemble à un pas de plus vers un point de rupture — un tournant que le club pourrait bientôt ne plus pouvoir éviter.
Sources : Reuters ; BBC Sport ; AP
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