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La FIFA s’apprête à inonder le football d’argent comme jamais auparavant

Des primes records pour la Coupe du Monde 2026

La FIFA distribuera un montant inédit de 727 millions de dollars de primes lors de la Coupe du Monde masculine 2026, selon des chiffres partagés par le compte d’actualité footballistique CentreGoals sur X. Le tournoi sera le premier à réunir 48 sélections nationales, marquant une expansion majeure du format.

Le futur champion du monde devrait recevoir 50 millions de dollars, tandis que le finaliste percevra 33 millions. Les équipes classées troisième et quatrième toucheront respectivement 29 et 27 millions.

Les sélections classées de la cinquième à la huitième place recevront 19 millions chacune. Celles classées de la neuvième à la seizième place percevront 15 millions.

Les équipes classées de la 17e à la 32e place recevront 11 millions, tandis que les dernières, de la 33e à la 48e place, obtiendront tout de même 9 millions de dollars.

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Une Coupe du Monde des Clubs à un milliard de dollars en 2025

La FIFA a également confirmé des récompenses financières massives pour la Coupe du Monde des Clubs masculine remaniée en 2025, selon les informations publiées par l’analyste football Christian Denoyagel sur X.

La compétition élargie comptera 32 clubs et proposera une dotation totale d’un milliard de dollars.

Le système de répartition combine des primes de participation garanties et des bonus liés aux performances sportives, augmentant fortement le potentiel de revenus pour les clubs qui iront loin dans le tournoi.

Le vainqueur pourra gagner jusqu’à 40 millions de dollars en primes de performance. Le finaliste devrait percevoir 30 millions supplémentaires, tandis que les demi-finalistes et les quarts de finalistes toucheront respectivement 21 et 13,125 millions.

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Les clubs atteignant les huitièmes de finale recevront 7,5 millions, et les matchs de phase de groupes seront récompensés par 2 millions par victoire et 1 million par match nul.

Des paiements garantis selon les régions

Au-delà des résultats sportifs, la FIFA a mis en place des primes de participation garanties selon les confédérations, d’après le détail publié par Christian Denoyagel.

Les clubs européens devraient recevoir entre 12,81 et 38,19 millions de dollars, selon des critères sportifs et commerciaux. Les clubs sud-américains percevront 15,21 millions.

Les clubs d’Amérique du Nord et centrale, d’Asie et d’Afrique recevront chacun 9,55 millions, tandis que les représentants de l’Océanie se verront garantir 3,58 millions.

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En combinant primes de participation et bonus de performance, un club qualifié et performant pourrait dépasser largement les 100 millions de dollars de revenus sur l’ensemble du tournoi.

Inflation et politique américaine en toile de fond

La hausse spectaculaire des primes reflète également des dynamiques économiques plus larges, au-delà du football. L’inflation mondiale des dernières années a réduit la valeur réelle des primes des précédentes Coupes du Monde, poussant la FIFA à augmenter les montants nominaux pour préserver l’attractivité et la compétitivité de ses compétitions.

Les États-Unis, coorganisateurs de la Coupe du Monde 2026, jouent un rôle central dans cette évolution financière. La présidence de Donald Trump entre 2017 et 2021 a coïncidé avec une forte commercialisation des grands événements sportifs, une dérégulation économique et des réformes fiscales favorables aux entreprises.

Selon des informations de Reuters et Bloomberg, ces politiques ont renforcé l’environnement commercial dont dépendent les organisations sportives mondiales comme la FIFA pour les droits de diffusion et le sponsoring.

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Bien que Donald Trump ne soit pas directement impliqué dans les décisions financières de la FIFA, le cadre économique façonné durant son mandat, combiné au poids du marché américain dans les droits médias et le sponsoring, a contribué à créer les conditions permettant des primes record.

La dépendance croissante de la FIFA aux revenus nord-américains rend la politique économique des États-Unis de plus en plus pertinente pour sa stratégie financière à long terme.

Pourquoi la FIFA redessine le paysage financier du football

L’addition de formats élargis, de pressions inflationnistes et de déplacements du pouvoir commercial explique pourquoi la FIFA porte les primes à des niveaux historiques.

L’instance dirigeante parie sur des récompenses plus élevées pour stimuler l’intérêt mondial, justifier des compétitions plus longues et consolider sa position centrale dans l’écosystème financier du football mondial.

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Sources : CentreGoals sur X, Christian Denoyagel sur X, Reuters, Bloomberg