Le mercato estival 2025 du Real Madrid
Le Real Madrid a abordé le mercato estival 2025 avec urgence et ambition. Après une saison sans trophée et le départ de deux légendes du club, le changement était inévitable. Avec Xabi Alonso nommé entraîneur et plusieurs vétérans quittant l’équipe, les Merengue ont misé sur la jeunesse, la polyvalence et la solidité défensive. Le résultat ? Une fenêtre de transferts bien pensée, qui a corrigé les principales faiblesses et posé les bases d’un nouveau chapitre au Bernabéu.
Un nouveau départ sous Xabi Alonso
Après une saison 2024–2025 décevante et un mercato hivernal sans mouvement, le Real Madrid a décidé de tourner la page cet été. L’arrivée de Xabi Alonso, figure emblématique du club, a lancé une reconstruction audacieuse fondée sur la jeunesse, la profondeur d’effectif et la stabilité défensive. Quatre recrues majeures ont permis de renforcer une défense fragilisée et d’amorcer un nouveau cycle.
Meilleur recrutement : Dean Huijsen
À seulement 20 ans, Dean Huijsen s’est déjà imposé comme le meilleur défenseur central de l’effectif. Recruté pour 50 millions de livres depuis Bournemouth, l’Espagnol apporte calme, intelligence tactique et une qualité de passe rare dans une ligne défensive qui avait encaissé 83 buts la saison précédente. Sa vision du jeu rappelle celle de Toni Kroos. Bien qu’il doive encore modérer son agressivité, son influence est indéniable.
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Plus grosse surprise : le coup éclair Mastantuono
Franco Mastantuono ne figurait pas en tête des priorités madrilènes… jusqu’à ce que le club agisse. Le prodige argentin de 18 ans semblait destiné au PSG ou à Manchester City, mais le Real Madrid a déboursé sa clause de 45 millions d’euros pour le faire venir. Reste à voir comment il s’intégrera avec le retour de Jude Bellingham, mais ses premières apparitions ont déjà mis en lumière son immense potentiel.
Le transfert emblématique : Trent Alexander-Arnold
L’opération la plus médiatique de l’été a été l’arrivée de Trent Alexander-Arnold en provenance de Liverpool, pour 10 millions d’euros. Le latéral anglais a immédiatement comblé une lacune persistante à droite de la défense et a apporté de l’expérience internationale. Lors de sa présentation, il a impressionné en parlant espagnol couramment et a rapidement pris la place de Dani Carvajal dans le onze de départ.
Départ le plus marquant : Luka Modrić
Après 13 saisons remplies de titres et de moments historiques, Luka Modrić a quitté le Real Madrid pour rejoindre l’AC Milan. Le joueur le plus titré de l’histoire du club est parti libre, un an après le départ à la retraite de Toni Kroos. Même s’il souhaitait prolonger, la direction a préféré miser sur la jeunesse. Son départ marque la fin définitive d’un âge d’or au milieu de terrain.
Álvaro Carreras complète la refonte défensive
Parmi les recrues estivales, Álvaro Carreras, arrivé de Benfica pour 50 millions d’euros, a discrètement renforcé la ligne arrière. Âgé de 22 ans, le latéral gauche offre vitesse et équilibre sur les ailes. Sa venue s’inscrit dans la volonté d’Alonso de stabiliser une défense trop souvent bricolée la saison dernière avec des solutions de fortune.
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Manque de mouvements côté départs
L’un des points faibles du mercato madrilène reste la gestion des départs. Malgré des rôles réduits, ni David Alaba ni Dani Ceballos n’ont quitté le club. Cette décision pourrait peser sur la cohésion du groupe. D’autres joueurs comme Lucas Vázquez, Reinier ou Vallejo sont partis librement, sans rapporter de revenus notables au club.
Un milieu de terrain laissé en suspens
Malgré les bonnes recrues, le Real n’a pas compensé les pertes de Kroos et Modrić au milieu. Aucun nouveau milieu n’a été recruté, faute d’options jugées convaincantes sur le marché. Ce choix stratégique pourrait s’avérer risqué en cas de blessures ou si les jeunes éléments ne répondent pas aux attentes.
Un mercato efficace malgré quelques bémols
Le Real Madrid a agi vite et bien. À la mi-juillet, Alonso disposait déjà de ses cibles prioritaires : Huijsen, Alexander-Arnold, Carreras et Mastantuono. Le club a comblé ses lacunes sans faire de dépenses excessives ni céder à la panique. Un renfort au milieu et davantage de ventes auraient été souhaitables, mais le bilan reste globalement très positif.
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